1 CD - 0107 SAN 78 - (c) 2003
6 CD's 2006 SAN 78 - (c) 2003
8 LP's - 2106 S 78 - (p) 1978

Pièces de Clavecin - Troisième et Quatrième Livres - Vol. II, 6/6 - (12/12)







François Couperin (1668-1733)






Pièces de Clavecin, Quatrième Livre, 1730


Vingt-cinquième Ordre


- La Visionnaire - Gravement et marqué / Vite 3' 58"

- La Mystérieuse - Modérément 5' 22"

- La Monflambert - Tendrement, sans lenteur 1' 59"

- La Muse victorieuse - Audacieusement 2' 53"

- Les Ombres errantes - Languissamment 3' 16"

Vingt-sixième Ordre


- La Convalescente 5' 39"

- Gavotte 2' 08"

- La Sophie 3' 40"

- L'Epineuse 5' 23"

- La Pantomime - Gaiement et marqué, et d'une grande précision 4' 15"

Vingt-semptième Ordre


- L'Exquise, Allemande 4' 28"

- Les Pavots - Nonchalamment 4' 21"

- Les Chinois - Lentement / Vite / Lentement 3' 53"

- Saillie - Vivement 3' 02"





 
Scott Ross, Clavecin (anonyme du XVIIIe siècle)
 






Luogo e data di registrazione
Château d'Assas, Hérault (France) - 1978

Registrazione: live / studio
studio

Producer / Engineer
Alain Villain / Henri Prunières / Bruno Menny

Prima Edizione originale CD
Stil - 0107 SAN 78 - (1 CD) - durata 54' 34" - (c) 2003 - AAD

Note
-













... La nuit, le couloirs, j'allais dire les coursives, s'emplissent de choses et de gens qui changent à tout moment, muent, deviennent innommables. Ombres errantes. Nef des fous, ou des avides de liberté, de grands voyages symboliques - "j'étais comme une île", Aigues-Mortes, Maguelone, grands bateaux englués par la grève, au loin, on voit encore les bandelettes lumineuses des vagues - d'où l'on revient après fortune faite, avec une image de son destin et de sa vérité, ou encore les yeux plus brillants, un perroquet sur l'épaule, ce qu'on a vu était trop merveilleux, trop bouleversant pour qu'on ait envie d'en rendre compte. En vous écrivant comme je le fais, j'essaie de donner forme à ce qui n'a réalité, là où je suis, que pour moi. Pourtant, l'aube qui succède à la nuit de ma lettre, achève aussi la nuit réellement écoulée. Je peux donc cesser d'écrire, avec la certitude que cette nuit a existé, comme le jour qui se lève est, lui aussi, réel.
(Les lettres du château d'Assas. René Fouque © Stil, Paris 1978)