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1 LP -
STU 70 318
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CONCERT MOZARTIEN AU PALAIS
MIRABELL A - SALZBOURG |
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DANS LA DEMEURE DES ARCHEVÊQUES LES
MAITRES ET LES CONTEMPORAINS DE MOZART
ENTOURENT SON GÉNIE |
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Heinrich Ignaz Franz
Biber (1644-1704) |
Sérénade pour
basse, orchestre à cordes et
continuo "La Ronde de Nuit" |
11' 10" |
A1
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-
Sérénade · Allemande · Aria ·
Chaconne · Gavotte · Retirada |
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Georg
Muffat (1653-1704) |
Concerto pour 2
violons, violoncelle, cordes et
continuo n° XI "Delirium Amoris" |
5' 45" |
A2
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- Sonata
(Grave-Allegro) · Ballo
(Allegro-Grave-Presto) · Menuet ·
Giga |
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Antonio
Caldara (1670-1736) |
Sonate
à trois pour cordes et continuo en si
mineur |
8' 22" |
A3
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- Adagio · Allegro · Adagio ·
Allegro |
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Wolfgang
Amadeus Mozart (1756-1791) |
Adagio
pour violon et orchestre en mi majeur KV
261 |
6' 24" |
B1
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Leopold
Mozart (1719-1787) |
Symphonie pour
cordes et continuo en sol majeur |
6 24" |
B2
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- Allegro · Andante · Presto |
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Michael
Haydn (1737-1806) |
Symphonie
en do majeur (1788) |
12' 47" |
B2
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Allegro con spirito · Andante · Finale
(Fugato, molto vivace) |
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Jakob
Stämpfli, basse |
ORCHESTRE DE
CHAMBRE DE LA RADIODIFFUSION SARROISE |
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Georg
Friedrich Hendel, violon |
Karl Ristenpart,
Direction |
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Hans
Bünde, violon |
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Betty
Hindrichs, violoncelle |
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Gunter
Karau, clavecin |
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Luogo
e data di registrazione |
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Château
de Mirabell, Salzbourg (Austria)
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Registrazione:
live / studio |
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studio |
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Producer /
Engineer |
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Guy
Laporte
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Edizione LP |
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Erato
- STU 70 318 - (1 lp) - durata 51'
12" - (p) 196? - Analogico |
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Note |
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C'est en
1606 que le
prince-archevêque
von Raitenau fit
bâtir
pour sa belle
amie Salomé
Altenau un
somptueux château
d'ou l'on
pouvait
apercevoir en
ligne droite
sa propre
demeure, la
"Residenz".
pour effacer
tout souvenir
de cette
liaison, son
successeur,
l'arquevêque
Marcus
Sitticus le
baptisa "Schloss
Mirabell". Puis
Paris Lodron
(1615-1653) fit
entourer les bâtiments
existants par
des remparts,
incorporant
ainsi l'ensemble
à la ville même.
De
1709 a 1727,
le château
fut
entièrement
rénové en
style baroque
par Lukas con
Hildenbradt
avec une tour
a bulbe,
caractéristique
du grand
architecte.
Détruit en
grande partie
(dont la tour)
en 1818 par un
incendue, il
fur
reconstruit en
style dit
classique
d'apres les
pian de Peter
Nobile. En
1866, le
prince-archevêque
régnant en fin
don a la
ville. Seuls
vestiges des
splendeurs
passées,
l'ancienne
façade de la
court et le
monumental
escalier, célèbre
par ses
balustrades avec
nombreuses
niches
contenant des
statues variées
de G. Raphael
de Donner
(1726), et ses
"amours
jouant", le
tout conçu
dans un style
annonçant le
rococo. Enfin,
on peut encore
admirer la
salle de
marbre rouge
et gris,et la
chapelle avec
sa grille en
fer forgé
réalisée de
1722 à 2751,
d'une grande
renommée.
En Présentant
ici deux
périodes
successives de
vie musicale à
Salzbourg, notre
propos est de
faire connaitre
quaelques-unes
des oeuvres les
plus
représentatives
de deux
générations
différentes.
Salzbourg, tout
comme Vienne,
est un centre
artistique d'une
activité
intense. Dès
1590, un
orchestre y est
fondé. Nombreux
sont les
musiciens de
grande valeur,
autrichiens ou
étrangers, qui
attirés par les
Princes-Archevêques,
s'installent
définitivement
ou
temporairement
dans cette ville
charmante.
Ainsi en est-il
de Heinrich
Ignaz BIBER
(1644-1704),
excellent
violoniste,
disciple entre
autre de
Schmelzer (voir
Erato LDE 3330 -
STE 50230),
nommé maìtre de
chapelle à
Salzbourg en
1684. Il dépend
de l'archevêque
Maximilien
Gandolph
Reischsgrafen
von Kuemburg et
son oeuvre est
importante,
surtout par la
place qy'y tient
le violon. Outre
de nombreuses
sonates, il
écrivet des
opéras, de la
musique
d'église, des
partitas ou
suites
influencées du
folklore
autrichien, dont
la charmante
Sérénade pour
cinq parties de
cordes et
clavier de 1670.
Ctte Sérénade
en ut majeur
comprend six
mouvements
différents, dont
aucun ne
comporte de
reprise et dont
le quatrième
apporte une
touche de
couleur nouvelle
par l'adjonction
d'une voix de
basse: le
veilleur de
nuit. Le théme
de ce dernier
extrait d'un
chant bavarois Morgenlied
de 1531
s'inscrit en
valeurs longues
sous la
polyphonie des
cordes en
pizzicati et sur
une basse
obstinée. Il est
recommandé aux
musiciens de
tenir leurs
instruments
"sous le bras"
comme une
guitare! la
partie de
clavecin étant
supprimée. La Retirada
(pendant de
l'Intrada ici
remplacée par la
Serenada),
termine
heureusement ces
qualques pages
d'un musicien
qui fut le
fondateur de
l'école de
violon en Europe
Centrale. Son
contemporain
exact, Georg
MUFFAT
(1635-1704)
entre au service
du
prince-archevêque
de Salzbourg en
1678. Son art
est une synthèse
de l'art
français (qui
pén+tre en
Autriche grâce à
lui) et de l'art
italien. Tels
nous
apparaissent ses
douze Concerti
Grossi, dédiés
au prince
Maximilien, dont
nous présentons
ici le numéro 11
Delirium
Amoris. La
Sonata
qui ouvre ce
Concerto est
typiquement
italienne, avec
son grave,
suivi d'un allegro.
Le Ballo,
d'un rythme
scandé, d'allure
très française,
précède un Grave
et son Presto
"corellien".
Puis ce sont un
Menuet
plein de grâces
et une Gigue
vigoureuse qui
terminent cette
oeuvre où tutti
et solistes sont
continuellement
mis en
opposition et où
musique "da
chiesa" (musique
pure) et musique
"da camera"
(mouvements de
danse) sont
heureusement
mariées.
Antonio CALDARA
(1670-1736) se
fixe à Vienne en
1716, comme
second maître de
la chapelle
inpériale. Son
oeuvre est
extrèmement
abondante, tant
dans le domaine
de la musique
religieuse que
dans celui de
l'opéra dont il
eut de
nombreuses
commandes pour
Salzbourg (une
douzaine
environ),
Féconde aussi sa
musique
instrumentale
dont a été
extraite, de
l'opus 1, cette
Sonate à
trois pour
2 parties de
violon,
violoncelle et
basse continue.
Elle est le type
même de la
sonate
italienne, en
quatre
mouvements, tout
au long desquels
les deux parties
de violon se
mêlent et se
déroulent,
telles des
guirlandes, en
style
d'imitation ou
en style fugué.
L'apport de
Caldara est tel
qu'il marque
profondément
toute la
génération
montante de
musiciens, tels
ceux de l'Ecole
de Mannheim, les
deux Haydn,
Mozart, pour ne
citer que les
plus connus.
L'adagio pour
violon et
orchestre, KV.
261, a été
composé par
MOZART en 1776,
alors qu'il
était premier
violon à
l'orchestre des
princes-archevêques
de Salzbourg
(1772-1777).
Période féconde
pour le jeune
musicien qui
écrit ses
premières
grandes sonates
pour clavier,
des concertos
pour piano, les
concertos de
violon, de
nombreuses
sérénades, etc.,
ainsi que de la
musique
religieuse (dont
la Messe des
Moineaux KV 220
- Erato LDE 3398
- STE 50298).
Dans cet Adagio,
le violon
s'épanche en une
longue ligne
mélodique,
s'appuyant sur
un
accompagnement
orchestral qui,
lorsqu'il ne
sert pas de
soutien, chante
lui aussi tout
au long de cette
oeuvre d'un seul
jet, mais conçu
de façon
classique:
tonique -
dominante, court
passage en si
mineur, puis à
nouveau tonique
avec reprise du
beau thème
initial. Une
courte cadence
instrumentale
précède la fin
d'une paisible
douceur.
L'un des
meilleurs maître
de Mozart, en
tout cas le
premier, fut son
propre père
Johann Georg
Leopold MOZART
(1719-1787) wui
fit carrière à
Salzbourg en
tant que
musicien au
service des
princes-archevêque.
Son traité de
violon (1756)
eui une
influence très
forte sur la
musique de son
temps. auteur de
symphonies,
d'oeuvres
religieuses et
d'oeuvres pour
piano, d'un
concerto pour
trompette, entre
autre choses,
son art est
simple et
robuste. Dans la
prèsente Symphonie,
nous trouvons
les alternances
typiqyes, dans
la musique
baroque
autrichienne, de
passages
harmonisés
"piano" avec des
passages à
l'unisson
"forte"
(notamment dans
la seconde
partie di 1er
mouvement).
Cette sinfonia
en sol majeur
pour cordes et
basse continue
fut publiée pour
la première fois
en 1753. Elle
comprend trois
couvements assez
courts, en deux
parties chacun,
avec reprise et
très semplement
architecturés.
Il est une
sinilitude entre
Leopold Mozart
et le grand
artisie que fut
Johann Michael
HAYDN
(1737-1806):
c'est leur
éclipse presque
totale, le
premier par son
fils, le "divin
Mozart", le
second par son
illustre frère
Joseph. Il
travaille pour
l'archevêque de
Salzbourg de
1762 à sa mort.
Si son oeuvre
religieuse est
aussi importante
que belle, son
oeuvre
instrumentale a
été parfois
attribuée à son
frère: c'est
dire la qualité
de celle-ci,
qu'elle soit
opéras, musique
de chambre,
sérénades,
concertos ou
symphonies au
nombre de
trente. Celle en
ut majeur,
gravèe sur la
dernière plage
du présent
disque, fut
écrite en
février 1788.
Les trois
mouvements qui
la composent
sont
d'importance
inègable. En
effet, si l'Allegro
con Spirito,
basé su trois
idées et l'Andante
central,
relativement
court, sont tout
à fait
classiques, le Fugato
final parait
être la pièce
maitresse de
cette symphonie.
Tout l'art du
contrapuntiste
qu'est Michael
Haydn, toute sa
formation
classique
ressonant dans
ces pages où
l'écriture se
resserre de plus
en plus pour
laisset place de
temps à autre à
qualques
passages rythmés
qui ponctuent ce
discours comme
pour lui
permettre de
repartir de plus
belle, ou à
qualque phrase
mélodique qui
vient reposer
l'esprit et le
coeur par son
charme et sa
sérénité. Le
théme est
reprise une
dernière fois à
l'unison et
c'est la
conclusion
brillante d'une
oeuvre digne
d'un très grand
maître de
l'époque.
A.
Garcin-Lauth
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