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1 LP -
Harmonia Mundi HM 339 (p) 1978
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3 CD's -
Harmunia Mundi HMA 190336.38 (c) 1990 |
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CARMINA BURANA -
Volume 5
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PLAINTES MARIALES DU
JEU DE LA PASSION |
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- Ave domina
mundi - (Choralschola)
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CB 18 |
3' 10" |
A1 |
-
Ave Maria gratia plena -
(Choralschola)
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CB 15
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1' 18" |
A2 |
- Deus
in nomine tuo -
(Choralschola) |
CB 15 |
2' 08" |
A3 |
-
Ludus de Passione -
(Soprano, flûte à bec, positif,
vièle, qobuz, luth, tympanon,
clochettes)
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CB 16
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32' 24" |
A4/B1 |
-
Regali ex progenie Maria - (Choralschola) |
CB 18 |
1' 29" |
B2 |
- Sanctissima
et gloriosissima -
(Choralschola) |
CB 18 |
0' 27" |
B3 |
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Musique
de Procession en
interludes: Conductus (CB
34) - (Flûte à bec,
jeu de clochettes, vièle,
bombarde, qobuz, luth,
cornet à bouquin, cymbales,
clochettes, tambour,
tympanon) |
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René CLEMENCIC,
Direction
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CLEMENCIC CONSORT
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Sources |
- Pilar Figueras,
soprano |
Évreux: 2s., p.
13 |
- René Clemencic,
flûte à bec, positif |
Firenze:
Laurenziana Plut. 29, 1 |
- Michael Dittrich,
vièles |
Madrid: Bibl.
Nacio. 20.486 (previously Toledo) |
- Alfred Hertel,
bombarde |
München: Bayr.
Staatsbibl. Clm. 4660 |
- Andras Kecskes,
qobuz, luth |
Padova: Bibl.
Capit., C 55, p. 14 & C 56, p. 14 |
- Frantisek Pok,
cornet à bouquin, clochettes |
Rouen: A. 506
(666), p. 12 & 0.68 (364), p. 15 |
- Wolfgang
Reithofer, tympanon,
tambour, cymbales, jeu de clochettes |
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CHORALSCHOLA DER
WIENER HOFBURGKAPELLE |
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Luogo
e data di registrazione |
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dicembre
1977 |
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Registrazione:
live / studio |
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studio |
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Presa del suono
e montaggio |
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Alberto
Paulin |
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Originale LP |
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HARMONIA
MUNDI - HM 339 - (1 LP - durata
41' 20") - (p) 1978 - Analogico |
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Edizione
italiana LP
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Prima Edizione
CD |
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HARMONIA
MUNDI - HMA 190336.38 - (3 CD's -
durata 73' 50", 74' 30" & 72'
12") - (c) 1990 - (CD3: 3-8) -
Analogico
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Note |
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Le
manuscrit original
des Carmina
Burana
parvint en 1803,
dans le cadre de
la sécularisation
des couvents de
Bavière, à la Bibliothèque
Centrale Royale
de la Cour à
Munich. Le premier
éditeur de ces
manuscrits, le
bibliothécaire
J.A. Schmeller,
leur donna ce nom
de Carmina
Burana
(Chants de
Benediktbeuern)
parce que le codex
avait été
découvert dans le
couvent bavarois
de ce nom. Mais il
est improbable
qu'il y fut
rédigé. Les plus
récentes
recherches
établissent la
rédaction dès
avant le milieu du
XIIIème siècle
dans le Tyrol,
voire même plus
vraisemblablement
encore en
Carynthie (à Maria
Saal?). Ce
manuscrit
représente une
vaste et imposante
collection de
pièces lyrique
"internationales",
principalement
latines, du XIème
siècle tardif au
XIIIème sècle.Par
la découverte de
documents
contemporains
parallèles, on
peut situer
l'origine de ces
chants en France,
en Angleterre, en
Ecosse, en Suisse,
en Espagne, en
Allemagne et en
Italie. La plupart
des pièces sont
profanes, mais les
pièces scrées sont
particulièrement
belles. A
l'exception de
qualques textes en
moyen-haut
allemand et en
français, c'est la
langue
internationale des
clercs, le latin,
qui est utilisée.
Une partie des
poèmes dans les
manuscrits des
Carmina Burana et
dotée de mélodies,
notées, au moins
par six copistes
différents, en
neumes sans ligne
de portée. Par des
documents
parallèles on a pu
regagner une
partie de ces
mélodies. D'autres
peuvent être
retrouvées par la
technique de la
contre-facture, si
appréciée au
Moyen-Age: on
utilisait alors
des mélodies
existantes,
courantes pour des
textes nouveaux.
Tous les airs des
Carmina Burana
accessibles
aujourd'hui sont
d'une grande force
et d'une beauté
stupéfiante. A
côté de mélodies
simples,
popilaires, on
trouve des
compositions très
raffinées; à côté
de chants
strophiques avec
ou sans refrain,
on rencontre des
grandes formes
très élaborées en
style de
séquences.
La Plainte
Mariale du Jeu
de la Passion
(CB 16*)
Le Jeu de la
Passion (CB 16*)
des Carmina Burana
réunit les deux
plus célèbres
plaintes mariales
du Moyen-Age Flete
fideles anime
et Planctus
ante nescia
dans une seule
longue complainte.
Les deux pièces
figurent en outre
séparément dans le
codex comme CB 4*
(Flete difeles
anime) et CB 14*
(Planctus ante
nescia). Comme
beacoup de
Planctus du
Moyen-Age, ils ont
la forme de la
séquence, une
suite de strophes
jumelées (aa bb cc
etc.), chaque
groupe de strophes
ayant la même
mélodie et la même
longueur de texte.
Les deux plaintes
proviennent de
France. L'auteur
du Planctus
ante nescia
est connu:
Godefroid,
sous-prieur de
Saint-Victor à
Paris, qui naquit
entre 1125 et 1130
ey mourut autour
de 1194. Selon la
légende, la Vierge
Marie elle-même
aurait dicté cette
séquence à un
moine pieux.
Flete fideles
anime est
riche en mélismes
expressifs et
puise son matériel
mélodique
pratiquement
entièrement dans
le chant
grégorien. Dans
les mélodies du Planctus
ante nescia,
les mélismes sont
moins abondants.
Caractéristique de
la séquence, des
passages purement
syllabiques
alternent avec des
mélodies
influencées d'airs
de danse, d'airs
populaires et de
musique des
jongleurs.
La grande plainte
mariale (CB 16*)
succède
immédiatement dans
le codex à une
plainte en
moyen-jaut
allemand "Awe,
awe, mich hiut
unde immer we"
)Aie, aie, malheur
sur moi,
aujourd'hui et
toujours), selon
les indications de
"mise en scene" du
codex: "Item mater
Domini omni
ploratu exhibens
multos planctus et
clamat ad mulieres
flentes et
conquerendo valde"
(De même, la Mère
du Seigneur chante
beacoup de
plaintes en
pleurant et
s'adresse aux
femmes épleurées
et endeuillées).
Notre programme
s'ouvra sur une
prière mariale Ave
domina mundi
(CB 18*), une
série de spaumes,
antiennes et
prières à Marie. Y
succèdent deux
chants des Matines
du Temps pascal,
l'antienne Ave
Maria gratia
plena et le
psaume 53 Deus
in nomine tuo.
Pour clore, deux
pièces de CB 18*,
l'antienne Regali
ex progenie
Maria et la
prière Sanctissima
et gloriosissima.
Comme musique de
procession, qui
vient en interlude
entre les
différentes
pièces, comme
c'était l'usage
lors des
représentations de
drames
liturgiques, nous
avons utilisé des
versions
instrumentales du
conductus CB 34.
Dr.
René Clemencic
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